Nos valeurs imaginaires
Idolâtries et mimétismes
Au programme de notre galerie des horreurs : deux catégories de monstres, ceux que l’on idolâtre et ceux que l’on devient par servilité mimétique, par identification niaise ou forcenée à des modèles (…)
Confusion, certitudes éclatées, vérités imaginaires
Nous sommes entrés dans l’ère de …
Nous pratiquerons un très rapide « retour aux sources ». Car notre contexte historique est très particulier : il est issu de la vaste confusion née aux XIX° et XX° et au sein de laquelle nous nous croyons contraints de vivre, résignés que nous sommes.
Nous devons assumer le passé et le dérangement profond que subirent les mentalités
Notre contexte historique est très particulier : il est issu de la vaste confusion née aux XIX° et XX° et au sein de laquelle nous nous croyons contraints de vivre, résignés que nous sommes. Nous devons assumer le passé et le dérangement profond des mentalités aux XIX° et XX° siècles. Mentalités qui ne se re-rangent ni ne se réarrangent pas depuis… Ainsi la déroute nous invite à nous doter d’un « nouveau paradigme »… mais nul ne sait lequel. Voyons pourquoi.
Un constat doit être fait :
L’homme a longtemps vécu avec peu de représentations.
Puis longtemps encore, mais un peu moins, il vécut avec bon nombre de représentations (Pour l’occident : Moyen Age et Renaissance).
On assiste ensuite à une première mutation de la valeur :
Au cours de laquelle le capital (image mobile s’il en fût) …
Nouvelle étape : la dé-représentation … ou l’ablation du désespoir
Des espoirs sont nés dans le sillage des progrès techniques, politiques, des idéologies prometteuses …
Puis des déceptions (les idéologies ont été mises au service des élites et dressées contre l’homme, contre la personne, vomissant l’individuel, et ce de toutes parts et sur tous les horizons …
Méhodes de dé-représentation, crétinisation, infantilisation.
On a aperçu plus haut ce qu’était la généalogie de cette manipulation.
Elle est issue des grands dérangements du XX° mais ils n’en sont pas la cause directe.
Elle provient du fait que les élites ont appris à se méfier du peuple que le seul rapport de force violent ne parvenait plus à …
La crise de … allons donc
Philippe DAGEN entre autres critiques et esthètes s’est interrogé, il y a de cela quelque temps déjà , sur ce qui , à mes yeux , est un des traits de notre siècle :
ce que l’on nomme « malaise de l’art » ou « crise de l’art » … n’est-elle pas plutôt la crise, dit-il, du discours sur l’art et non celle de la création …
En marge des autres axes de réflexion qui nous sont ici proposés nous sommes invités à réfléchir à ces « difficultés intéressantes » auxquelles sont confrontés les choix de société. Quelques exemples :
- Qu’est une société de justice et de justesse (ni big society ni totalitarisme du bien collectif)
- Que faire des deux visages du « libéralisme », de cette « double pensée » (Michéa), du « néo-capitalisme » de gauche et de droite ?
L’homme de tout temps sait qu’il ne sait pas puisqu’il se pose sans cesse des questions qui restent sans réponses.
Il apporte certaines réponses d’ordre expérimental – qu’il théorise en techniques, sciences : en savoir établi.
Il apporte aussi des réponses qu’il invente ou dont il n’a qu’une intuition – et auxquelles il faut croire.
L’homme détermine ainsi
du connu,
du connaissable encore inconnu et
de l’inconnaissable.
Se repérer
Quelques repères très grossiers pour se familiariser avec les différentes démarches et l’organisation des sources dans le domaine des mythes, du sacré et des croyances.
Bien évidemment le présent tableau demanderait quelques heures de commentaires et d’explicitations détaillées.
On a recours communément à quatre types de classement…
Ouvrages, textes et liens à découvrir.