A qui profite la guerre ?

A qui profite la guerre ? Comment une guerre peut-elle donc être qualifiée de « SAINTE » (croisades ou autres diverses djihad de toutes les couleurs) ?
Qu’est-ce qui peut s’autoproclamer « saint » en ce bas monde? Tout croyant un tantinet cohérent, sain d’esprit donc modeste, voire humble ne peut prétendre se gratifier lui-même ou ce qu’il engendre de « saint » !

La confusion : terrorisme sournois

Nous sommes entrés dans l’ère de la confusion.
Entendons-nous bien : confusion n’est pas désordre, bien au contraire la confusion est ordre. Et quel ordre, inflexible, invisible, innommable, irrepérable (du moins vise-t-il à l’être).
Jamais identifiable, toujours ailleurs et partout insaisissable. Sauf par inadvertance. Alors soyons inadvertants et sachons simuler l’indifférence, ou mieux l’acceptation de ses stratagèmes pour la voir en action et la surprendre en flagrant délit.

Tout ce qui, un temps, a pu paraître net, intolérablement précis et contraignant même parfois, paraît, dit-on aujourd’hui comme « brouillé ».
Pourtant on n’a jamais tant parlé, tant expliqué, tant communiqué à propos de tout, partout. C’est vrai.
C’est précisément là un des aspects de la confusion car, à force de tout embrasser systématiquement, tout finit par se valoir.
Au moins en termes d’intensité d’intérêt médiatique.
Mais l’intérêt médiatique ne se substitue-t-il pas à la valeur intrinsèque des objets ou des faits qui nous entourent ?

Consommez plus, polluez encore plus : Ralentissez !

Le summum du ridicule est en passe d’être atteint par la bonne conscience de l’autophobie écoloïde et néo-sécuritaire :
On pose des ralentisseurs – résultat : on réaccélère après avoir rétrogradé donc on consomme nettement plus.
On abaisse les limitations de 9O à 80 ou de 80 à 70 ou de 50 à 30 – résulat : on rétrograde, nombre de voitures ne peuvent conserver le même rapport donc on adopte un nombre de tours moteur plus élevé et l’on consomme plus, là encore … et ainsi de suite.
Et, bien évidemment qui dit sur consommation dit sur pollution

Culpabilité + sidération = résignation

Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

Une volonté de confusion perfide et agressive

0 – Confusion agressive :
La confusion quand elle n’est pas le fait de l’erreur ou de l’oubli d’un seul être est toujours, et ce, sans équivoque la machination ourdie par une élite pour nuire au plus grand nombre et à son seul profit. Apprenons à en reconnaître les signes.
1 – Idoles, brumes et mythes :
Notre [...]

Profession victime

Une des formes les plus sournoises de la violence consiste à s’ériger en victime afin de culpabiliser quelqu’un pour une « faute » que non seulement il n’a pas encore commise, mais que très vraisemblablement il ne commettra jamais. Quel confort que de se croire – de se prétendre – toujours malheureux, mal aimé, mal compris !
Que de mal on peut faire ainsi au nom de cette « détresse » permanente ? On blesse en toute impunité à tour de bras sans jamais l’ombre d’un scrupule.
N’est-ce pas le statut ordinaire de l’humain (un engramme de son ADN ?) : se poser en victime aujourd’hui pour mieux faire oublier qu’hier encore il était bourreau… espérant peut-être le redevenir demain.

Violence vive – violence lente

Le scandale que l’on se complaît à dépeindre en termes de violence physique (proscription des châtiments corporels et passages à tabac) est le visage flatteur d’une cruauté infiniment plus grande. Il légitime, quoi qu’on dise, pense, profère, affiche et spectacularise, toutes les formes de persécutions morales, mentales, psychologiques imaginables… Pourvu que ça ne laisse pas de traces visibles.

Au-delà du silence imposé par l’autorité qui couvre dans le temps et la peur la violence – vive souvent – par abus de pouvoir … il y a toutes ces tortures psychologiques – violence lente – tellement subtiles qu’on n’a qu’à peine conscience que ce sont des tortures tant elles sont diluées dans le temps : c’est bien plus souvent sur le terrain de la vie intime ou sur celui de ce que l’on n’ose à peine nommer « l’intimité du travail » qu’elles s’éploient.

Que de temps il a fallu pour passer de l’interdiction des violences physiques à la criminalisation des tortures psychologiques (par les entreprises, les conjoints, les parents …) ? Des dizaines de siècles pour que cela entre dans l’ordre du juridique …
et ce n’est toujours pas entré de manière effective dans les moeurs.

Tuons pour la paix… ben voyons !

Admirons cette effroyable bonne conscience qui accompagne chacune de nos actions agressives. A croire l’humain on pourrait penser qu’il n’est jamais meilleur artisan de la paix, de la sérénité, de la joie et du bonheur que quand il marche au combat. « Vous êtes de la trempe dont on fait les héros »… et autres éloges de la violence servile font les ravages que l’on sait. On ne peut tuer et penser en même temps semble-t-il…

« C’est la route qui tue ». Vous êtes sûr, la route ?

« La route nationale n° N a encore tué », titre la presse régionale. Les esprits faibles sont ainsi cautionnés dans leur violence – laquelle est renforcée par les chantres de l’agressivité. Cette belle et bonne agressivité dont on fait tant l’éloge en maints milieux économiquement corrects. Cette agressivité dite « positive » par les commerciaux, les sportifs, les Etats …
Agressivité et compétition : les seuls idéaux, les seules valeurs, finalement, de ceux « qui en ont » … c’est ce qui fait les vrais « bosseurs, ceux-là qui font marcher la planète ! Alors elle est lâchée sur la route… cette « route qui va encore tuer » dira la presse, comme toujours, trop pressée pour réfléchir …

Au plaisir de … tuer

On lit, çà et là, que l’odieux assassin, souffrait d’un « plaisir de tuer » (*)… ou autres remarques équivalentes. L’existence même de ce propos est effrayante. Car il implique, en creux, que l’on peut tuer SANS plaisir ! Mais qui donc tue SANS plaisir, bonne conscience, sentiment de devoir accompli et de la justice rendue voire de « saine » vengeance (avouée ou non) ? …