Les femmes occupent, dit-on parfois, de plus en plus de postes importants… mais le sont-ils vraiment, importants ces postes?
De fait non, à bien y regarder elles se voient confier des responsabilités de second ordre, mais, il est vrai, toujours associées à une masse de travail importante pour laquelle la rémunération sera trop souvent calculée selon une « autre » grille, bien entendu! La femme est, c’est indéniable, effroyablement courageuse ; elle tire peut-être son énergie de cette nécessité où elle se trouve de prouver quelque chose à l’homme dont elle demeure encore et quasiment partout la subalterne.
Tentons, c’est toujours difficile à réussir, la caricature :
La femme est une courageuse au long cours et l’homme une puissance colossale mais cyclique, impulsive et fougueuse. La chose est vraie du travail comme du sexe ou du génie.
Cette différence réputée fondamentale qui caractérise les rythmes de libération des énergies est, étonnemment, bien souvent passée sous silence. Pourtant, à l’assumer chacun trouverait peut-être sa place dans la plus parfaite estime réciproque en dehors des polémiques puériles qui occupent, pour l’heure, bien des désoeuvré(e)s qui se cachent derrière cet écran de fumée que constitue la soi-disant guerre des sexes.