Untel donnait des cours de « lutte contre le crétinisme ambiant »Â (si, si – tout le monde n’est pas modeste ! Pourtant là où ça se passait ce n’était pas du luxe !).
Résultat : les crétins, un à un, ont quitté la salle, puis abandonné le cours définitivement. Crétins ils désiraient rester. C’était bien évidemment leur droit.
Ils étaient persuadés qu’ils « perdraient leur temps » à ces exercices de décritinisation … de regard exfoliateur aux antipodes de cette autre pédagogie qui les adaptait si bien à ce réel complaisant et qui les nantissait de certitudes et de garanties de s’enrichir.
Ils ne pouvaient perdre leur temps à réfléchir ou à contester, pire : douter et soupçonner ! Ils auraient perdu leur temps ; ce temps, si précieux pour leurs futurs exploiteurs.
Depuis, ils sont en stage, en stage …                         en stages …                    jusqu’au chômage.