Dans le temps, il fallait au moins un Pape pour bricoler le temps des hommes ! (*)
Aujourd’hui un diktat de quelques « experts » européens auto-proclamés suffit.
Témoignage d’un détenu à l’occasion de la guerre de 1998 en ex-Yougoslavie : « les manipulations dont souffrent les prisonniers sont scandaleuses » disait-il en substance :
on s’attache à la modification des rapports au temps et au changement des repères chronologiques car en décalant l’horloge interne d’un individu on le prépare à …
la culpabilisation qui donne pleine justification aux bourreaux qui vous torturent et obtiennent ainsi de tout détenu …
une reconnaissance « spontanée » de l’erreur dans laquelle ils étaient et, partant, pratiquent « spontanément » une « autocritique » tout à fait librement consentie. Ben voyons !
C’est un « truc » bien connu du Goulag aux prisons de l’Allemagne de naguère (aussi bien prisons « civiles » de haute sécurité de la fédérale que prisons politiques de la « démocratique ») en passant par Guantanamo et autres hauts lieux de la pratique pédagogique des Droits de l’Homme.
Et si on reparlait de l’heure d’été. A quoi est-elle supposée nous préparer ?
Qui parvient à changer le temps disait-on, fort justement, aux XVI° et XVII° siècles, pourrait faire faire n’importe quoi aux hommes.
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Voir remarques dans les annexes de l’article