Systèmes culturels et esthétiques en Europe est un groupe de réflexion
et de recherches créé au sein de la formation doctorale «Mutations des sociétés et cultures en Europe» en 1994, il est dirigé par Renaud ZUPPINGER aujourd’hui professeur émérite (sémiologie, histoire des idées).
Le groupe de recherches est animé en collaboration avec Anne-Marie AUTISSIER (sociologie de la culture et des médias) Directrice de l’Institut d’études européennes de l’Université Paris 8 Directrice éditoriale de la revue Culture Europe International (portail d’actualités sur les politiques et pratiques culturelles en Europe et publication de livres).

«Systèmes culturels et esthétiques en Europe» (SCEE) regroupe, selon les années et les disponibilités des chercheurs, outre de jeunes chercheurs, des universitaires, des directeurs de recherche et des étudiants-chercheurs d’autres universités ou institutions en France ou à l’étranger.

Il a, à ce titre, au cours des années, accueilli et accompagné dans leur travail de recherche une centaine d’étudiants en DEA / Master 2 recherche ou doctorants.

Les systèmes culturels et esthétiques – définition :
Ils correspondent aux archétypes humains : en quelque sorte à une « véritable » universalité. Ils en sont souvent la traduction.
C’est à ce titre que nous les verrons un peu comme les matériaux élémentaires qui permettent au mythographe de construire la mythologie qu’il décrit … lui, toujours de l’extérieur… tandis que nous, nous sommes dedans !

La connaissance des mythologies, l’effacement officiel du sacré (tel qu’il s’auto-proclame), la perte des repères (par le biais de nouveaux absolus ou tabous) entraînent de gros ravages par le biais de l’activation des traditionnels processus mimétiques et de l’exercice d’une violence niée, masquée, jamais assumée comme caractéristique fondatrice de la société des hommes.

C’est pourquoi une approche ethno-anthropologique est indiquée afin de comprendre le rôle du jeu culpabilisation / auto-flagellation / imprécation auquel s’adonne la classe « intellectuelle » de l’Occident qui se tance ainsi d’être « universaliste ».

D’où le rattachement des problématiques liées à l’universalisme sous toutes ses formes, aux problématiques identitaires en jeu en Europe, au rôle que l’on entend faire jouer à l’Histoire et à toutes les représentations du passé, à la confusion entretenue en matière de repères, de polarisation des valeurs …

Les systèmes culturels et esthétiques sont ici étudiés comme traduction d’archétypes humains, ou matériaux élémentaires permettant d’étudier les mythologies contemporaines à l’œuvre en Europe et dans la relation de l’Europe avec d’autres aires géo-culturelles. Aux côtés des méthodes psycho-sociologiques et sémio-mythographiques, une approche ethno-anthropologique est convoquée en liaison avec les problématiques décrites ci-contre.