Hadopi et la protection … du capitalisme.
Car revoilà , malgré la gauche, l’ Hadopi qui cherche à se recrédibiliser : toujours au prétexte de la protection (sic) des artistes bien entendu.
Aux antipodes de cette fébrile et pathétique lutte acharnée contre les arts et pour les marchands et industriels (et surtout leurs actionnaires), cette superbe phrase de Roland TOPOR* : « Le génie ne se vend pas il se donne. »
Tout est dit.
Comment peut-on oser :
1) vivre de son art ?
2) vivre de l’art et du génie des autres … comme le font les « industriels » et …
tant de fripouilles de la culture ?
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*Roland TOPOR, Mémoires d’un vieux con, Wombat, Paris, 2011.
Le scandale que l’on se complaît à dépeindre en termes de violence physique (proscription des châtiments corporels et passages à tabac) est le visage flatteur d’une cruauté infiniment plus grande. Il légitime, quoi qu’on dise, pense, profère, affiche et spectacularise, toutes les formes de persécutions morales, mentales, psychologiques imaginables… Pourvu que ça ne laisse pas de traces visibles.
Au-delà du silence imposé par l’autorité qui couvre dans le temps et la peur la violence – vive souvent – par abus de pouvoir … il y a toutes ces tortures psychologiques – violence lente – tellement subtiles qu’on n’a qu’à peine conscience que ce sont des tortures tant elles sont diluées dans le temps : c’est bien plus souvent sur le terrain de la vie intime ou sur celui de ce que l’on n’ose à peine nommer « l’intimité du travail » qu’elles s’éploient.
Que de temps il a fallu pour passer de l’interdiction des violences physiques à la criminalisation des tortures psychologiques (par les entreprises, les conjoints, les parents …) ? Des dizaines de siècles pour que cela entre dans l’ordre du juridique …
et ce n’est toujours pas entré de manière effective dans les moeurs.
Papandreou s’efface, l’univers du Pouvoir soupire, celui de la Finance exulte … et le peuple ? … ce peuple là , se taira …
Mais pour combien de temps encore ?
Ce qui caractérise l’insoutenable mutation dont j’ai pu être témoin au cours des trente ou quarante dernières années c’est le passage d’une mentalité qui aspirait à plus d’horizontalité dans les rapports humains à une autre, quasi féodale, tournée vers une dynamqiue, voire une « hystérique » de verticalité.
L’enjeu semble être devenu pour chacun d’affirmer son appartenance [...]
… de quoi l’Europe est-elle le NON ? « Rapprocher les institutions européennes des citoyens » et offrir à ceux-ci « un meilleur contrôle démocratique » telle était l’ambition de la Déclaration de Laeken (décembre 2001) qui traçait la voie que devrait suivre la Convention pilotée par M. Giscard d’Estaing.
Comment résonnent ces mots aujourd’hui que l’on vu avec quel dépit, quelle morgue parfois, quelle colère souvent, les élites gouvernantes ont accueilli le vote désobéissant des Hollandais, des Français et plus récemment des Irlandais (coupables en plus de n’avoir pas salué le léger façonnage du texte effectué à Lisbonne).
Il n’y a pas d’hypothèse de succès pour l’Europe aujourd’hui. Aucun vote n’y a plus le moindre sens. L’insulte parlementaire à la française piétinant le choix de 55% des électeurs n’y a rien changé.
Apprendre à s’offrir gratuitement à l’employeur : ça, ça vous forge les insoumis, ça brise la rétive bestiole – une fois qu’elle s’est montrée capable d’accepter ça … elle acceptera qu’on la récompense à la mesure de sa soumission.
Untel donnait des cours de « lutte contre le crétinisme ambiant »Â (si, si – tout le monde n’est pas modeste ! Pourtant là où ça se passait ce n’était pas du luxe !).
Résultat : les crétins, un à un, ont quitté la salle, puis abandonné le cours définitivement. Crétins ils désiraient rester. C’était bien évidemment leur [...]
L’univers et le temps ont été voulus immenses par les dieux, ou le Grand Géniteur… afin que les incompatibles ne se rencontrant pas ne puissent passer leur temps à être en guerre, à se piller ou s’humilier les uns les autres.
Transférant la métaphore chez nous, sur Terre, on pourrait dire que tant qu’on ne connaissait [...]
Les modes de perception du manque sont souvent nos modes de conscience.
La même chose vue du côté plein : il s’agit d’évacuer les actes de foi, autrement dit tout ce qui ne se donne pas comme évidence concrète et immédiate.
Vue du côté creux : ce sera percevoir ce qui procède des actes de foi comme [...]