Le site Mythe Imaginaire Société pose que se répérer, comprendre la « situation » afin d’en établir les franges est la condition indispensable pour en pousser les us, coutumes, pratiques, exactions (ordinaires ou non) au bout de leur impardonnable logique.
Qui accepte encore aujourd’hui qu’on lui propose comme excellence de vie et idéal de dépassement un univers financier [...]
0 – Confusion agressive :
La confusion quand elle n’est pas le fait de l’erreur ou de l’oubli d’un seul être est toujours, et ce, sans équivoque la machination ourdie par une élite pour nuire au plus grand nombre et à son seul profit. Apprenons à en reconnaître les signes.
1 – Idoles, brumes et mythes :
Notre [...]
Tout ce qui a un sens a forcément deux sens. Au moins ! Chaque chose signifiée est, existe et, à la fois, est signifiée. La singularité d’un sens est une pure aporie. C’est ce que laisse deviner Bachelard à propos du mythe de Jonas quand il dit » Comment toutes ces images auraient-elles un sens si elles n’avaient un double sens ? »
Le cancre se comporte comme un crabe, il va de travers et se dirige vers là où il ne regarde pas. Il rayonne, cancer, s’étale, s’étoile comme le vers latin ou le palindrome. Car cancer, cacrinus, cancrum sont tout un.
La gangrène aussi y puise sa source, étoilement néfaste qui gagne et fait aller de guingois.
Les cancres sont séduisants toujours, ils vont de travers, ils ont une mauvaise influence, ça les rend bien entendu irresistibles.
Le cancre fascine.
La communication est toujours meilleure quand l’effort est fourni par celui qui écoute que lorsque c’est celui qui parle qui adapte sa pensée à l’image qu’il se fait de l’autre.
En effet, l’écoutant, par son effort envers l’écouté, engendre des catégories nouvelles dans sa tête et, de ce fait, ou il s’élève (croissance de sa conscience en complexité) ou il
En marge des autres axes de réflexion qui nous sont ici proposés nous sommes invités à réfléchir à ces « difficultés intéressantes » auxquelles sont confrontés les choix de société. Quelques exemples :
- Qu’est une société de justice et de justesse (ni big society ni totalitarisme du bien collectif)
- Que faire des deux visages du « libéralisme », de cette « double pensée » (Michéa), du « néo-capitalisme » de gauche et de droite ?
L’homme de tout temps sait qu’il ne sait pas puisqu’il se pose sans cesse des questions qui restent sans réponses.
Il apporte certaines réponses d’ordre expérimental – qu’il théorise en techniques, sciences : en savoir établi.
Il apporte aussi des réponses qu’il invente ou dont il n’a qu’une intuition – et auxquelles il faut croire.
L’homme détermine ainsi
du connu,
du connaissable encore inconnu et
de l’inconnaissable.
Si nos ancêtres ont cru en des vérités qui se sont, à terme, révélées de beaux actes de foi, autrement dit des « mythes » (certitudes « provisoires »), qu’en est-il de nous ? Que faire de ces certitudes en lambeaux qu’ils nous ont léguées ? Et cependant quoi de plus riche que l’imaginaire ? Enfin, surtout : comment nous y prenons-nous pour engendrer à notre tour les belles et odieuses vérités que nous imposerons à nos semblables ?
Expression : Etre sage comme une image. Justifiez et commentez.
D’abord s’agit-il d’être ou bien d’être « comme » ? Ensuite, de quelle sagesse s’agit-il ?
Sage « comme » une image et non pas en tant que … Pourquoi la métaphore ?
Et pourquoi une image ? Qu’ont-elles de sage, les images ? Il en est de turbulentes, ravageuses, perfides, osées, [...]
L’écriture en colonnes étroites ainsi que la pratiquent les journaux et certains magazines n’est pas innocente : elle correspond à une restriction du champ visuel, de la mobilité latérale des yeux, elle ne laisse que la verticalité, la mobilité dans le plan vertical.
A panorama restreint, pensée et perspectives retreintes. A pensée verticalisante, attitude de réception [...]
On dit toujours : « De quoi est-il mort ? » On ne dit jamais : « De quoi est-il né ? »
Les « gens » (donc vous et moi) sont moins idiots qu’on voudrait bien le penser. Ils sont parvenus à passer du « si c’est beau c’est que c’est vrai ! » à « si c’est beau c’est que c’est faux ».
Est même né, alors, une sorte de nouvel intérêt ludique : « voyons donc comment on va nous mentir, cette fois-ci [...]
Le tapage est un nouveau talent du savoir-taire : « Hurlez la charité afin de taire la misère et ses causes » : voilà ce que dictent les maîtres politiques aux soldats des médias.
Le nivellement par le tapage, autrement dit le retentissement égal de tout et de n’importe quoi est, de loin, le plus lourd des silences.