Nous sommes entrés dans l’ère de la confusion.
Entendons-nous bien : confusion n’est pas désordre, bien au contraire la confusion est ordre. Et quel ordre, inflexible, invisible, innommable, irrepérable (du moins vise-t-il à l’être).
Jamais identifiable, toujours ailleurs et partout insaisissable. Sauf par inadvertance. Alors soyons inadvertants et sachons simuler l’indifférence, ou mieux l’acceptation de ses stratagèmes pour la voir en action et la surprendre en flagrant délit.
Tout ce qui, un temps, a pu paraître net, intolérablement précis et contraignant même parfois, paraît, dit-on aujourd’hui comme « brouillé ».
Pourtant on n’a jamais tant parlé, tant expliqué, tant communiqué à propos de tout, partout. C’est vrai.
C’est précisément là un des aspects de la confusion car, à force de tout embrasser systématiquement, tout finit par se valoir.
Au moins en termes d’intensité d’intérêt médiatique.
Mais l’intérêt médiatique ne se substitue-t-il pas à la valeur intrinsèque des objets ou des faits qui nous entourent ?
0 – Confusion agressive :
La confusion quand elle n’est pas le fait de l’erreur ou de l’oubli d’un seul être est toujours, et ce, sans équivoque la machination ourdie par une élite pour nuire au plus grand nombre et à son seul profit. Apprenons à en reconnaître les signes.
1 – Idoles, brumes et mythes :
Notre [...]
Admirons cette effroyable bonne conscience qui accompagne chacune de nos actions agressives. A croire l’humain on pourrait penser qu’il n’est jamais meilleur artisan de la paix, de la sérénité, de la joie et du bonheur que quand il marche au combat. « Vous êtes de la trempe dont on fait les héros »… et autres éloges de la violence servile font les ravages que l’on sait. On ne peut tuer et penser en même temps semble-t-il…
On lit, çà et là , que l’odieux assassin, souffrait d’un « plaisir de tuer » (*)… ou autres remarques équivalentes. L’existence même de ce propos est effrayante. Car il implique, en creux, que l’on peut tuer SANS plaisir ! Mais qui donc tue SANS plaisir, bonne conscience, sentiment de devoir accompli et de la justice rendue voire de « saine » vengeance (avouée ou non) ? …
Le terrorisme moderne ne tient que parce qu’il peut retentir. Pour ce faire il joue sur la psychose que les media entretiennent, l’inadmissible car le hasard est inadmissible (c’est le déterminant exclusif du terrorisme), la bonne conscience de la « juste cause » qui dispense de toute éthique, dignité ou pudeur. Delà les trois horreurs conjointes : la gloire (d’être néfaste), l’approbation sacrée (du dieu Hasard), la fascination (possède un ascendant absolu sur l’imaginaire collectif qui a su fasciner les maîtres du monde (les « journalistes ») est supérieur à toute autre forme d’(in-)humanité…
On y a parlé de « révolution » des urnes ! C’est déjà assez drôle… et ça se corse encore avec la notion de « coup d’Etat illégal ».
Le jardinier du château est secrètement amoureux de la comtesse, il est maladroit, pataud, un peu bête en sa présence. Elle l’ignore parfois le malmène, après tout, ce n’est que l’employé du domaine. Les jours où elle est particulièrement désagréable avec lui, notre pauvre jardinier rentre chez lui et bat sa femme qui lui a [...]
Proposition de sujet d’examen :
Comment représenter l’indécence sociale de notre monde ? Comment faire pour que les dites représentations n’aggravent pas celle-ci ?
Le corrigé demeure à établir.
Si quelqu’un veut bien le rédiger…      nous sommes preneurs.