Valls a parlé : on se regroupe, allez on se regroupe, plus vite que ça ! Le boulot avait été commencé sous Sarkozy. Pécresse amorçait la très sale besogne qu’accomplirait voluptueusement Fioraso : regrouper les universités en grand pôles (ingérables, certes, mais supposés instaurer des « économies d’échelle »)… ça coince déjà (séquestration de Présidents complices), ça coincera encore plus et ça se terminera mal.
On va, maintenant, regrouper les cantons, les régions (sur le dos des départements que l’on tolère pour combien de temps encore ? fétichisme napoléonien oblige) les communes voire même les intercommunalités. Les médias et les politiques (ah bon ? ce ne sont pas les mêmes ?!) sont unanimes, à droite comme à gauche pour entonner le refrain si cher aux totalitarismes de toute nature : haro aux 36 681 communes et sus aux 27 régions …
Qui pour défendre une administration et une économie à échelle humaine, ajustée aux spécificités et aux diversités ? Qui pour comprendre qu’économiser en ces domaines c’est détruire pour renforcer le pouvoir et la richesse de quelques-uns ?
Mais tout cela est-il surprenant dans un Etat lui-même déjà regroupé au point que ses législateurs n’y ont quasiment plus d’autre mission que de « traduire en droit local » les diktats communautaires imposés sans débat par l’EMPIRE. L’Union de l’Empire condamnant à changer le sens de ces initiales bien connues en Résignation Forcée.